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B - LES PLANTES ET LA MUSIQUE

A travers les âges, des rituels de musique et de chants sont utilisés par les hommes pour aider la germination et la pousse des récoltes. Aujourd’hui encore, en Australie, en Amérique du Sud et en Afrique, ces rites sont utilisés. Des entreprises telles que la société Gomei-Kaisha Takada au Japon n’hésitent pas à mettre en pratique l’influence de la musique. Cette entreprise a déposé un brevet en 1991 sur l’utilisation de certaines musiques afin de favoriser la fermentation de levures.

A travers les âges, des rituels de musique et de chants sont utilisés par les hommes pour aider la germination et la pousse des récoltes. Aujourd’hui encore, en Australie, en Amérique du Sud et en Afrique, ces rites sont utilisés. Des entreprises telles que la société Gomei-Kaisha Takada au Japon n’hésitent pas à mettre en pratique l’influence de la musique. Cette entreprise a ont en 1991 déposé un brevet sur l’utilisation de certaines musiques pour favoriser la fermentation de levures.

1) La protéine d'Evariste

 

Il y a différentes techniques qui ont permis d'obtenir de nombreux résultats sur les effets de la musique sur les plantes. Nous allons en particulier détailler celle d'un physicien-chercheur, l’un des plus célèbres dans ce domaine, qui porte le nom de Joël Sternheimer, connu aussi sous le nom d’Evariste.

Il affirme : « une mélodie spécifique peut stimuler ou inhiber la synthèse d’une protéine au sein d’un organisme », et que « chaque protéine peut être caractérisée par sa musique, qui est une vision de la protéine à une autre échelle ». Ceci correspond à la notion de protéodie que nous développerons dans le paragraphe suivant, sur la génodique.

Joël Sternheimer, en 1994, a fait en Suisse et au Sénégal des recherches qui portaient sur la résistance de la tomate à la sécheresse. Il a mis en évidence la protéine TAS 14, responsable de cette résistance. L’expérience consistait à passer trois minutes de musique par jour aux plants de tomates pendant un peu plus de deux semaines dans le but de stimuler la TAS 14. Parallèlement, des plants “témoins” ont été plantés dans des conditions normales.

Les résultats ont dépassé ses espérances : les plants soumis à l’écoute de la musique ont non seulement mieux résisté à la sécheresse mais aussi ont davantage grandi et grossi, en consommant moins d’eau, en comparaison avec les plantes “témoins”. 

Il est annoté que le célèbre biologiste, chroniqueur sur France Inter, Jean Marie Pelt, a déclaré, pour soutenir les travaux de Joël Sternheimer, que “ lorsque les plantes écoutent la mélodie appropriée, elles se mettent à produire la protéine spécifique à cette mélodie ”. En outre, il a écrit un livre, Les langages secrets de la nature, dans il aborde la relation entre la musique et les plantes, et confirme, après expérience, que les plantes sont sensibles à certaines mélodies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2) La génodique

La Génodique est la science développée à partir de l'étude des protéodies, sujet que nous allons expliquer ci-dessous.

 

 les schémas montrant le parcours de l'information génétique afin de comprendre comment et où agit la protéodie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout d’abord, nous allons rappeler quelques notions en lien avec le parcours de l’ADN pour coder une protéine, dans le but de comprendre les schémas.

Un gène est une succession de nucléotides (adénine (A) et thymine (T), guanine (G) et cytosine (C)). Il code pour une protéine, qui est une succession d’acides aminés. Il existe au total 20 acides aminés et ils sont communs à tous les êtres vivants. Pour les traduire, les nucléotides doivent être lues sous forme de triplets (appelés codons). Certains acides aminés sont codés par plusieurs triplets, ce qui permet de  limiter le nombre de possibilité de codages. Chaque gène commence par un codon initiateur et se termine par un codon stop.

L’ADN (représenté en orange) étant trop gros, il ne peut pas sortir du noyau. C’est pourquoi il va être transcrit en ARN messager (de couleur bleue) qui n’est donc qu’une duplication d'un brin d'ADN. Lors de cette transcription, la thymine devient de l’uracile, d’où la présence de U sur les schémas ci-dessus.

Une fois dans le cytoplasme, l’ARN messager est traduit en protéine par un ribosome dont le rôle est de déchiffrer son code pour synthétiser les protéines. Le ribosome assemble les acides aminés au fur et à mesure qu'ils parcourent les codons de l'ARN messager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui nous intéresse plus particulièrement, c’est le moment où l’acide aminé se fixe au ribosome. Lorsqu’il s’accroche, sa stabilisation provoque au niveau de la fixation, un comportement ondulatoire, qui est propre à chaque acide aminé. C’est là que les recherches de Joël Sternheimer interviennent, entre autres car ce comportement ondulatoire est désormais transposable dans une fréquence audible par l’homme : en note de musique. Sternheimer a constaté que lorsqu’on joue l’enchaînement de notes qui correspondent aux fréquences des acides aminés d’une protéine, on observe une augmentation de la synthèse de cette protéine. Cette mélodie stimulante est nommée protéodie.

Dans le tableau ci-dessous, nous pouvons retrouver les notes correspondant à chacun des 20 acides aminés.

Ainsi, si l'on connaît la succession de notes correspondant à une protéine, on peut donc la stimuler; mais on peut aussi l'inhiber, c'est-à-dire ralentir sa fabrication. Chaque acide aminé possédant son équivalent en note stimulante et en note inhibitrice, on disposera de deux mélodies pour chaque protéine.

Un jugement de la Chambre de Recours de l'Office Européen des brevets a reconnu la validité du travail de Sternheimer, dans ce domaine, en date du 8 mars 2004.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à ce tableau, il est possible de constituer une protéodie, ci-dessous, qui est censée stimuler la synthèse de l’acide indole-acétique (auxine) responsable de la croissance des plantes.





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De même nous pouvons également mettre en évidence la protéodie pouvant inhiber cette synthèse :
 



 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3) Absorption du signal

Comment les plantes perçoivent-elles un son ? La plante ne peut absorber que les ondes qu’elle est elle-même capable d’émettre. En effet nous avons vu précédemment que lors de l'assemblage d'une protéine, les acides aminés émettent chacun un signal ondulatoire. L’ensemble est traduit en notes de musique, constituant la protéodie qui sera jouée à la plante. Les cellules de la plante sont donc capables d’absorber ce signal qui leur est propre car créé par celles-ci.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

4) Effets de la musique  sur les plantes

Certains scientifiques ont fait une découverte étonnante : les plantes préfèreraient la musique classique au métal/hard rock . Mises à part les protéodies, la musique en général affecterait donc aussi la croissance des plantes ? C’est ce qu’ils ont constaté après avoir réalisé des expériences mais ils ne peuvent pas encore précisément l’expliquer. Malgré tout, dans le but de vérifier par nous-mêmes que certaines musiques permettent aux plantes de pousser plus vite alors que d’autres ont l’effet contraire, nous avons décidé de réaliser, par deux fois, l’expérience suivante :

Nous avons planté trois graines de haricot vert nains, que nous avons appelées Eywa, Barral et Rosélia (références cinématographiques), dans trois pots différents. Elles ont mis sept jours à sortir de terre et à atteindre à peu près la même taille. Nous avons ainsi pu commencer l’expérience. Nous avons fait écouter, deux heures par jour pendant 31 jours, à Eywa de la musique classique et à Barral du métal. Rosélia était la plante « témoin », ce qui signifie qu’elle a poussé dans les mêmes conditions (lieu, exposition au soleil, température, eau, terre) mais sans musique.

Par ailleurs, nous nous sommes tenues de respecter les conditions suivantes :

- il faut tenir compte du temps d'exposition à la musique car laisser de la musique à la plante pendant une durée trop importante, provoque une trop forte concentration en auxines (protéines responsables de la croissance des plantes). En effet, si nous dépassons la concentration optimale, l'auxine peut avoir un effet néfaste sur les organes du végétal, et ainsi inhiber sa croissance.

-Le volume sonore a également un impact sur l’efficacité d’une musique : plus il est fort, plus l’impact est important.

- Le tempo ne doit être ni trop lent ni trop rapide sinon il aura un effet néfaste pour la plante. L’idéal serait d’environ 120 noires par minute.

 

Première expérience : elle a été réalisée sans faire de mesure sur la croissance des plantes uniquement de manière qualitative et a donné les résultats suivants :

Barral est morte avant la fin de la période de 31 jours.

Rosélia a poussé normalement sur la période d’observation.

Eywa est légèrement plus grande que Rosélia.

 

Deuxième expérience : elle a été faite d’une manière plus scientifique avec un suivi de manière quantitative pour mesurer la croissance de chacune des trois plantes.

Nous avons donc mesuré, une fois par jour, la hauteur de chaque plante puis reporté les résultats dans le tableau ci-dessous :

Barral (métal)

Eywa (musique classique)

Rosélia (plante témoin)

 

 

 

 

 

 

 

Voici la courbe, ci-dessous, représentative de la croissance de chaque haricot pendant 31 jours.

Nous pouvons remarquer que les résultats sont les suivants :

La plante qui fut exposée à de la musique métal, Barral, a grandi normalement au début avant de se courber puis de se dessécher le 25ème jour.

Rosélia, la plante témoin, a poussé à une hauteur de 9.7 cm en 31 jours.                       

Enfin, Eywa, la plante à laquelle nous avons fait écouter de la musique classique, a grandi à une hauteur de 12 cm, soit 2.3 cm ou 24% de plus que Rosélia. La différence est assez flagrante.

 

 

Ces résultats similaires permettent d’aboutir aux mêmes conclusions.

Suite à cette expérience, nous pouvons confirmer que les plantes réagissent à la musique en général. De plus, certains types de musique, tel le classique, ont une action bénéfique sur la croissance des végétaux alors que, à l’inverse, d’autre genres musicaux, comme le métal, ont une action nuisible pouvant aller jusqu’à provoquer la mort de la plante.

Cela suppose que les conditions que nous avons exposées soient respectées (durée d’exposition, volume sonore et tempo).

 

Pour conclure, l’influence de la musique sur les animaux et les végétaux semble clairement prouvée. En effet de nombreuses études menées ainsi que  notre expérience démontrent que la musique a un impact réel sur leurs aptitudes. Comme on l'a vu, cette influence musicale qui peut être bénéfique, peut aussi avoir des effets négatifs. Et les protéodies sont à employer avec précaution, les conséquences de leur utilisation restant encore à explorer.

Cliquez sur le bouton pour lire la conclusion

L’homme est-il sensible aux protéodies ?  

 

Les effets des protéodies sur l'homme ne sont pas suffisamment maîtrisés et connus pour pouvoir assurer qu’ils sont sans danger. En effet, l'inventeur Sternheimer a lui-même émis une mise en garde pour les personnes souhaitant reproduire ses expériences car elles peuvent affecter l'homme. Il est déjà arrivé qu’un musicien ai eu des difficultés respiratoires après avoir joué la protéodie de la protéine cytochrome C (transportant des électrons et jouant un rôle dans la respiration cellulaire).

Toutefois il se trouve que certaines musiques populaires contiennent des protéodies. C'est le cas du Canon de Pachelbel dont le thème correspond à une protéine anti-stress, et de la chanson Aimer, extraite de la comédie musicale Roméo et Juliette, dont le thème correspond à une protéine qui favorise la fertilité.

Ainsi nous ne savons pas encore si les protéodies pourraient être utilisée sur l’homme dans un but curatif. Un certain nombre de scientifiques, partout dans le monde, se penche sur la question. En attendant, il est recommandé de manier ces séquences sonores avec précaution.

Musique  "aimer " dont le thème correspond à la protéotide de la fertilité.
-Partition qui stimule -
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Partition qui inhibe -
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